du dimanche après-midi 29 juin2025 au vendredi 4 juillet début d’après-midi
« L’abbaye est dans la forêt
la forêt est dans l’abbaye. »
Sur les traces de Marie-Madeleine
avec Cyrille Pelard
concepteur et transmetteur d’onctions
auteur de « la voie sacrée du Parfum »
« Sainte Baume, haut lieu de Provence, terre forte et encore nourricière, je te salue ! Ces paroles ont jailli de mon cœur devant le massif où Marie-Madeleine, selon la légende, a vécu en ermite trente années durant, nourrie par les anges.
J’ai arpenté les chemins forestiers, saisi par la beauté des essences de certains fûts centenaires. D’aucuns affirment que cette forêt primaire, tout à fait unique en son genre, serait le trésor spirituel et écologique de la Provence.
On s’élève par le chemin des Rois, au milieu de chênes, de charmes et d’ifs, en montée vers la grotte, nid d’aigle, refuge d’une âme déjà plus de ce monde, Myriam de Magdala.
D’étranges pierres jalonnent le parcours et semblent avouer des cultes plus anciens, comme un chapelet défait égrené dans la forêt. Nous irons nous frotter à elles, rencontrer leur celtique vérité !
Et puis la grotte-église qui nous rend pèlerins, si nous ne l’étions pas encore, par la sainteté palpable qui baigne l’endroit. Nous nous recueillerons dans la ferveur du silence des entrailles de la terre-mère.
Et puis plus haut encore, comme à la lisière du ciel et des nuages, la ligne de crête du massif pour expérimenter physiquement cette promesse de lumière des ascensionné (e)s.
Je vous invite à ce voyage en compagnie de Marie-Madeleine toujours présente ici, à qui sait ouvrir son cœur à l’amour du Tout-Amour.
Soyons avec elle des premiers témoins émerveillés de Résurrection de nos propres vies. »
Croix druidique située sur le sommet de sainte Baume
Le programme :
Jour 1 /30 juin: Source de saint Zacharie puis chemin des Rois et recueillement à la grotte de Marie-Madeleine
Jour 2/1er juillet : chemin des Druides, visite de la Grotte aux œufs
Jour3/2 juillet : exploration du site Notre Dame des adieux et visite de la crypte de Marie de Magdala en sa basilique de Saint Maximin
Jour 4/3 juillet : sentier merveilleux et vallon du Paradis et montée au sommet du massif de la sainte Baume
Jour 5/4 juillet : Méditation et retour en aurevoir à la grotte de Marie-Madeleine
Intervenant :
Cyrille Pelard participe par la création de l’Ecole européenne de l’Onction à la résurgence même du courant de l’Onction dont Marie-Madeleine est le symbole le plus fort
Pré-requis : marches avec dénivelé. (nous contacter si besoin ). Chiens non admis.
Le lieu d’accueil :
Accueil en Mobil-Home 2 chambres tout confort+piscine ou possibilitéen autonomie d’hébergement
Le prix comprend :
- soit le logement et dîners du dimanche 29 juin à partir de 14 heures au vendredi 4 juillet début d’après-midi + l’intervention de Cyrille Pelard = 460€
- soit 5 dîners du dimanche soir 29 juin 19 heures au jeudi soir 3 juillet + l’intervention de Cyrille du 29 juin à partir de 14 heures jusqu’au vendredi 4 juillet début d’après-midi = 260€
- Le prix ne comprend pas dans les deux formules:
- – les repas du midi qui seront des pique niques que nous achèterons jour après jour sur place
- les éventuelles participations aux déplacementssur siteen co-voiturage.
- les petits-déjeuners
- Optionnel:
- Navette aéroport de Marseillealler/retour: 40€ le trajet à diviser par le nombre de personnes ou navettes gares proches
- Inscriptions : Places limitées à 14 participant.es. Acompte de 100€ à verser à l’inscription pour garantir votre participation, non remboursable.
- Contact renseignements et inscriptions: Véronique Berrien
- 06 11 05 84 39

Amoureux de la nature depuis ma tendre enfance, je n’ai jamais conçu de spiritualité sans sa présence.
Quelle ne fut pas ma surprise de constater que s’il en allait de même pour les anciens celtes, ce n’était pas le cas pour tous .
Aussi j’ai décidé de toujours témoigner du plus intangible en gardant lien et contact avec le plus réel, le plus beau de cette Terre.
Au gré de mes appels je vous invite vers certaines terres choisies, ayant noué avec chacune d’ elles des histoires étonnantes qui jalonnent ma biographie.
En ce moment trois lieux légendaires habitent et témoignent de mon sens de l’invisible:
Le désert (que nous rejoignons généralement fin février)
La Sainte Baume (pour toute l’œuvre d’onction que j’anime)
Brocéliande (pour mes racines et mon imaginaire celte)
Je n’oublie pas le pays cathare en Pyrénées où je vis depuis longtemps, ayant pendant plusieurs années fait découvrir ses grottes initiatiques, ses châteaux mythiques et ses lieux ésotériques, ni Montserrat en Espagne, qui est un haut lieu de la Tradition. Et enfin Israël , la Terre Sainte de mon plus inoubliable pèlerinage personnel.

Premier berceau, la forêt nous sera ultime demeure.
En fouillant l’humus de nos couches dermiques, c’est elle que nous rencontrerons.
La forêt, nous la portons dans la peau.
Parchemins de nos visages-clairières,
hallier profond de nos nerfs( j’allais dire de nos cerfs) et nos veines,
taillis de nos pilosités
et les os de nos quatre membres, branches et piliers d’un tronc d’Arbre de vie.
Oui la forêt gîte dans l’anse de nos bras lacés, balancés entre souffle et sève.
Cogne à nos tempes la rumeur de ces gémissements de vent.
Craquements d’aube, d’aubier et de crépuscule disent le drame des nasses d’air ruisselantes de froid et de chaud.
Nous ne nous connaissons pas forêt et pourtant le sommes à perte de vue dans nos entrailles lointaines et proches.
Et la danse.
Nous faisons danse avec les arbres en les prenant par la taille, échelles appuyées au plus haut rêve de l’enfance.
Les arbres nous rêvent et nous dansent et nous marchons à la verticale de leur élan.
L’immobilité, sagesse d’eux seuls, quand tout n’est que spirale.
Chaque arbre pousse une porte secrète vers le moyeu du monde.
La traversée de l’aubier est notre affaire d’amour.
Encore écorce est le velours du nu,
mousses les douceurs de la mue et nos draps de chanson verte…
Chanson de l’échanson qui verse le flux de sève dans la coupe tournée du sorbier des oiseleurs.
Chanson de l’échanson quand la pluie dégoutte de feuille en feuille, de perle en perle à la fine pointe d’un cœur trempé de verre.
Chanson de l’échanson dans les craquements du ciel et ceux de la terre plus discrets comme une gaufrette sous la dent.
Chanson du givre, cristal des clairières, le mystère d’un nemeton…
Ecureuil, vermisseau, chacun fouille la carcasse des étoiles éteintes sous le couvert des futaies.
La lune ira dansante puis à minuit perdra ses pantoufles de vair.
Grossir d’année en année jusqu’aux débords des millénaires,
arbres géants, séquoias titans, points perdus, ponts entre les mondes, arborescence des figures constellées .
Au centre de la galaxie qui tourne, un arbre agrippé par les racines à la chevelure de Bérénice.
Frères géants, sœurs, soyez nos tuteurs d’élévation solaire et nos initiateurs de nuit.
Pardonnez-nous l’offense d’un seul clou, de vous avoir mis en croix, vous hérauts du Vivant. Pardonnez-nous d’adorer les croix sèches plutôt que la résurrection feuillue de vos printemps. Pardonnez-nous de ne pas rendre hommage à vos flammes à chaque jetée de bûche
dans l’âtre.
Vous êtes par ces flammes cachées dans vos vêtements sacerdotaux, le soleil par terre.
Un peu de Christ en nous. Quorum de vingt-quatre vieillards pour énoncer des sentences d’Apocalypse.
Arbre seul ne sera forêt qu’en silo de cent ans de solitude.
La solitude des arbres saigne généalogie de l’être.